En 2018, les groupements de femmes ont fait écho du souhait de certaines villageoises d’accéder à la contraception. Depuis, AETM finance la pose d’implant pour les femmes qui en font la demande.
La sensibilisation consiste en une journée d’information à laquelle sont invitées les autorités locales : le chef du village, le médecin référent, les infirmiers. C’est l’occasion pour la sage-femme d’expliquer, aux femmes mais également aux maris, les grandes lignes de la sexualité et les conséquences de grossesses nombreuses.
Dès 2020, la planification a fait boule de neige. Des milliers de femmes des villages alentours ont également demandé une aide. Tout le département est donc concerné aujourd’hui. 10 000 bénéficiaires en 2023, soit plus de 30 000 au total en 5 ans.
Ces campagnes sont possible grâce à la collaboration efficace et gratuite des sages femmes.
Beaucoup de « déplacés », c’est-à-dire de villageois ayant fui les régions terroristes du nord et de l’est, ont demandé de l’aide car porter un enfant est devenu un calvaire pour les itinérants.
Depuis un an, nous avons des demandes de renouvellement car l’implant proposé dure 4 à 5 ans.
Depuis 2 ans, nous voyons beaucoup moins de nouveaux nés. Les parents maitrisent le planning familial. Nous constatons moins de famine, plus de sérénité. Des femmes moins fatiguées par le nombre répété de grossesses reprennent des activités de commerce , d’élevage et d’agriculture.
A ce jour, 5000 femmes ont eu accès à la contraception.
Face à ce succès, les demandes des villages alentour affluent pour en bénéficier également.